« De drôles de balcons suspendus sous les avancées des toits : vous êtes à La Compôte, le village aux fameux « tavalans ». Des petites granges perdues dans les champs comme si elles cherchaient une maison à laquelle s’appuyer : La Compôte, bien sûr. C’est le seul village des Bauges qui fut construit d’un seul tenant, à l’encontre des villages avoisinants formés de plusieurs hameaux. Le risque d’incendie y était donc plus grand. Mais pas question de voir partir en fumée toutes les réserves de l’été ! Voilà pourquoi les Compôtains eurent l’idée de construire des grangettes loin des maisons, dans les prés, pour y entreposer le foin. Comment joindre l’utile au pittoresque. »

– Fondation  d’action culturelle internationale en montagne- 

Quelques mots sur la commune

La toponymie du village remonte aux années 1090, oû l’on retrouve l’appellation « Composta », qui vient de Composte, un nom d’homme qui est traduit en latin par Compositus et qui définit quelqu’un de bien rangé, bien ordonné, sage, prudent.
On retrouve aussi écrit « La Compotte » qui se substituera par l’orthographe que l’on connaît aujourd’hui « La Compôte ».
Ce village se situe à 728 mètre d’altitude et il s’étend sur une superficie de 741 hectares, dont 352 hectares de forêt, 30 hectares de superficie pastorale et 155 hectares de surface agricole encore utilisée.
Cette petite commune de 226 habitants en 2010, fait partie aujourd’hui du canton du Châtelard. Située à 3,6 km de ce chef-lieu, La Compôte a toujours été sous sa dépendance.
On sait que ce village renfermait jadis un château, appartenant à la famille du même nom mais qu’en 1520 il devint la propriété de la famille de Lescheraine et cela jusqu’au début du XVIIIème siècle où il sera ruiné. On pourra d’ailleurs apercevoir ses ruines jusqu’en 1860.

Malgré la perte de ce patrimoine, la Compôte-en-Bauges reste un très bon exemple de l’architecture baujue que ce soit au niveau de ses Grangettes, ou de ses granges florissant dans la partie habitée du village.

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